Le prix Nobel de la paix 2011 récompense deux Africaines et une Yéménite. La victoire nous appartient. Les femmes d’Afrique se reconnaissent parfaitement dans tout ce qu’elles représentent comme symboles.
La campagne a été rude, vigoureuse, exaltante et a constitué pour nous, dans tous les cas, un tremplin positif pour aller de l’avant, mieux qu’avant, altières et déterminées comme les guerrières que nous sommes, dans le sens le plus noble du terme pour nous battre sur le terrain d’une pacification pérenne de nos pays et une meilleure reconnaissance de tous les droits des femmes.
Les femmes africaines qui portent l’Afrique sur leurs épaules remercient le comité du Nobel, qui les a entendues, elles joignent à ces remerciements, toutes les personnalités, tous les anonymes qui les ont accompagnées durant cette année de campagne et qui leur ont octroyé la plus belle des reconnaissances, celle de l’amitié entre les peuples qui dépasse de loin toutes les vanités individuelles. Les associations italiennes à l’initiative du projet ont donné une belle leçon d’humanisme par ces temps pourtant si difficiles.
Nous portons dans nos coeurs toutes nos héroïnes qui triment au quotidien pour le mieux-être de nos communautés, elles représentent bien cette Afrique talentueuse, audacieuse et déterminée à avancer dans le travail, la dignité et la reconnaissance de tous ses droits. Nous rendons un hommage prononcé à Wangari Mataï pour le chemin tracé.
Nous félicitons chaleureusement Ellen Johnson-Sirleaf, Leymah Gbowee et Tawakul Karman pour tout ce qu’elles représentent pour les femmes de la base et nous sommes convaincues que notre campagne et leurs actions ont mené les femmes sur la voie du Nobel de la Paix 2011.
Mille mercis à tous les bénévoles qui ont sillonné le monde pour porter si haut et si loin notre voix.
Fatoumata KANE – 7 octobre 2011
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